L’hommage que nous tenons à rendre à Aimé Césaire s’ajoute modestement à ceux fort nombreux qui se sont exprimés1 à travers le monde cristallisant à son égard, divers sentiments de reconnaissance et d’admiration. Innombrables en effet, sont rapportées via les médias, les marques de sympathie qui de son vivant déjà, et depuis longtemps, glorifiaient le combat pluriel de ce militant que l’on qualifiait d’éveilleur, de visionnaire … de la pensée historique nègre… Aussi, en nous remémorant quelques situations qui ont marqué de façon universelle, les champs historique, politique et littéraire, il s’agit de revenir sur des moments forts de l’œuvre de cet artiste entièrement engagé dans la lutte anticoloniale.
Combat culturel et politique en direction d’une part, de l’élite attachées aux valeurs et aux références de la Métropole coloniale française, et d’autre part des idéologies colonialistes pour le moins opprimantes. Car, c’est parce-qu’il se considère parmi les opprimés, qu’est né en 1934 son fameux concept de Négritude rejetant tout projet d’assimilation culturelle. Farouche adversaire des partisans de ce mouvement dans tous les pays colonisés, il leur oppose les dangers de l’acculturation aliénante qui s’ensuit avec toutes les difficultés et les conjonctures dramatiques qui continuent de déstabiliser le sort des peuples colonisés.
C’est à l’Afrique et à la problématique africaine notamment qu’il estime devoir une grande part de sa conscience politique et existentielle. Telle est la concluante leçon qui se dégage lors d’une rencontre au Centre Culturel Franco-guinéen le 27 juin 2008, lui consacrant un débat peu de temps après sa disparition. Bâtie autour du thème « Aimé Césaire et l’Afrique », il y est question de L’assumation de l’Africanité et de sa confrontation avec l’Afrique qui le révéla à lui-même : « Ah l’Afrique…C’est un des éléments qui m’a singularisé parmi les Antillais. J’ai été le premier à leur parler de l’Afrique. Non pas que je la connaisse tellement bien, mais j’ai toujours l’habitude de dire que l’Afrique fait partie de moi-même. Je ne me suis compris que lorsque j’ai eu à faire un détour par l’Afrique. On ne peut comprendre les Antilles sans l’Afrique. C’est elle qui m’a permis de me connaître moi même et c’est pourquoi, il est absolument vain d’opposer l’antillanité à la Négritude parce-que sans la Négritude, il n’y a pas d’antillanité. La Martinique et les Antilles dites françaises sont évidemment au confluent de deux mondes : un monde européen et un monde africain (…). C’est une rencontre entre l’Afrique et l’Europe, mais la composante essentielle, le soubassement, c’est l’Afrique »2.
A l’Afrique également, il doit son premier ouvrage, « Cahier d’un retour au pays natal », suivi de pièces de théâtre visant à pourfendre les régimes totalitaires et à dénoncer les guerres civiles postindépendance poursuivant l’épuration idéologique que le colonialisme avait entamée. Une saison au Congo (1966) en l’occurrence, La tempête (1966), ou encore La tragédie du roi Christophe apportent leur témoignage stigmatisant les nouveaux pouvoirs à la gloire incontestable de Patrice Lumumba et autre Sekou Touré qui exprima sa préférence de la pauvreté dans la liberté à l’opulence dans l’esclavage.
Plus récemment, alors qu’il achevait sa quatre-vingt-douzième année, Aimé Césaire eut à rappeler avec force ses principes anticolonialistes l’amenant à s’opposer ostensiblement à cette Loi française du 23 février 2005 qui fit scandale en proclamant certains « bienfaits de la colonisation ». Comment ses initiateurs pouvaient-ils prétendre une quelconque caution de la part de celui qui partagea l’humiliation de ses concitoyens et qui sa vie durant donna à voir les multiples facettes de son engagement artistique, politique et humain ? Tel engagement qu’il rattache dans quelques-unes de ses interviews, au répertoire des idées que portaient en eux Kateb Yacine, Kafka, Germaine Tillon… et Fanon son compatriote antillais pour revendiquer avec passion une identité, une culture et un devenir.
Un millier de personnes ont manifesté à Fort-de-France, chef-lieu de la Martinique (381.000 hab.), contre la venue de Nicolas Sarkozy et pour réclamer l’abrogation de la loi française sur la colonisation dénoncée comme scélérate : article de RFI.
Aimé Césaire a également manifesté sa profonde consternation « Je n’accepte pas de recevoir le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy pour deux raisons. Première raison : des raisons personnelles. Deuxième raison : parce que, auteur du ‘Discours sur le colonialisme’, je reste fidèle à ma doctrine et anticolonialiste résolu. Je ne saurais paraître me rallier à l’esprit et à la lettre de la loi du 23 février 2005 », écrit Aimé Césaire dans un communiqué.
« Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au Viet Nam une tête coupée et un œil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s’opère, une gangrène qui s’installe, un foyer d’infection qui s’étend et qu’au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées, de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l’Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent (...). »
Aimé Césaire, « Discours sur le Colonialisme (1950) », Présence africaine, 1989, 11-12 p.
Considéré à juste titre, parmi les grands penseurs du siècle, son œuvre figure dans les programmes d’enseignement et du baccalauréat. Quant à sa candidature proposée au prix Nobel 2006, elle suscita de multiples réactions mettant en débat les tenants et les adversaires d’un tel prix : nombreux sont ceux qui en effet ont signalé que l’œuvre d’Aimé Césaire a déjà obtenu la reconnaissance internationale qu’elle mérite. S’agissant du Nobel de la Paix, ne se reconnaissant pas de ces honneurs, il déclinera lui-même l’offre de proposition de nomination. L’attitude ne surprendra pas son entourage. Elle apporte un couronnement à la légendaire humilité de ce soldat des grandes œuvres que le Tiers-Monde et l’Afrique en particulier, n’ont pas fini de saluer. Son œuvre nous est offerte, objet d’étude conforme à la pensée africaine elle suscite toujours de l’intérêt et nombre questionnements sur sa pensée, son enseignement, son message somme toute.
Pour conclure, il nous plaît de partager ses espérances, sa foi et sa conviction de l’indépendance de l’Afrique en devenir : « Je suis persuadé, que l’Afrique triomphera de ses difficultés présentes. Comme elle a su supporter le colonialisme, elle saura dépasser ce stade. Cependant, je ne me suis jamais fait d’illusions : l’Afrique fait la preuve des difficultés qui existent et que nous avons à affronter. Je garde tout à fait intacte ma foi en l’Afrique, parce-que c’est ma foi en l’homme tout simplement […] J’ai la conviction que nous verrons l’Afrique libre, c’est-à-dire l’Afrique libérée de ses angoisses et de ses problèmes intérieurs »3.
Combat culturel et politique en direction d’une part, de l’élite attachées aux valeurs et aux références de la Métropole coloniale française, et d’autre part des idéologies colonialistes pour le moins opprimantes. Car, c’est parce-qu’il se considère parmi les opprimés, qu’est né en 1934 son fameux concept de Négritude rejetant tout projet d’assimilation culturelle. Farouche adversaire des partisans de ce mouvement dans tous les pays colonisés, il leur oppose les dangers de l’acculturation aliénante qui s’ensuit avec toutes les difficultés et les conjonctures dramatiques qui continuent de déstabiliser le sort des peuples colonisés.
C’est à l’Afrique et à la problématique africaine notamment qu’il estime devoir une grande part de sa conscience politique et existentielle. Telle est la concluante leçon qui se dégage lors d’une rencontre au Centre Culturel Franco-guinéen le 27 juin 2008, lui consacrant un débat peu de temps après sa disparition. Bâtie autour du thème « Aimé Césaire et l’Afrique », il y est question de L’assumation de l’Africanité et de sa confrontation avec l’Afrique qui le révéla à lui-même : « Ah l’Afrique…C’est un des éléments qui m’a singularisé parmi les Antillais. J’ai été le premier à leur parler de l’Afrique. Non pas que je la connaisse tellement bien, mais j’ai toujours l’habitude de dire que l’Afrique fait partie de moi-même. Je ne me suis compris que lorsque j’ai eu à faire un détour par l’Afrique. On ne peut comprendre les Antilles sans l’Afrique. C’est elle qui m’a permis de me connaître moi même et c’est pourquoi, il est absolument vain d’opposer l’antillanité à la Négritude parce-que sans la Négritude, il n’y a pas d’antillanité. La Martinique et les Antilles dites françaises sont évidemment au confluent de deux mondes : un monde européen et un monde africain (…). C’est une rencontre entre l’Afrique et l’Europe, mais la composante essentielle, le soubassement, c’est l’Afrique »2.
A l’Afrique également, il doit son premier ouvrage, « Cahier d’un retour au pays natal », suivi de pièces de théâtre visant à pourfendre les régimes totalitaires et à dénoncer les guerres civiles postindépendance poursuivant l’épuration idéologique que le colonialisme avait entamée. Une saison au Congo (1966) en l’occurrence, La tempête (1966), ou encore La tragédie du roi Christophe apportent leur témoignage stigmatisant les nouveaux pouvoirs à la gloire incontestable de Patrice Lumumba et autre Sekou Touré qui exprima sa préférence de la pauvreté dans la liberté à l’opulence dans l’esclavage.
Plus récemment, alors qu’il achevait sa quatre-vingt-douzième année, Aimé Césaire eut à rappeler avec force ses principes anticolonialistes l’amenant à s’opposer ostensiblement à cette Loi française du 23 février 2005 qui fit scandale en proclamant certains « bienfaits de la colonisation ». Comment ses initiateurs pouvaient-ils prétendre une quelconque caution de la part de celui qui partagea l’humiliation de ses concitoyens et qui sa vie durant donna à voir les multiples facettes de son engagement artistique, politique et humain ? Tel engagement qu’il rattache dans quelques-unes de ses interviews, au répertoire des idées que portaient en eux Kateb Yacine, Kafka, Germaine Tillon… et Fanon son compatriote antillais pour revendiquer avec passion une identité, une culture et un devenir.
Un millier de personnes ont manifesté à Fort-de-France, chef-lieu de la Martinique (381.000 hab.), contre la venue de Nicolas Sarkozy et pour réclamer l’abrogation de la loi française sur la colonisation dénoncée comme scélérate : article de RFI.
Aimé Césaire a également manifesté sa profonde consternation « Je n’accepte pas de recevoir le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy pour deux raisons. Première raison : des raisons personnelles. Deuxième raison : parce que, auteur du ‘Discours sur le colonialisme’, je reste fidèle à ma doctrine et anticolonialiste résolu. Je ne saurais paraître me rallier à l’esprit et à la lettre de la loi du 23 février 2005 », écrit Aimé Césaire dans un communiqué.
« Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au Viet Nam une tête coupée et un œil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s’opère, une gangrène qui s’installe, un foyer d’infection qui s’étend et qu’au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées, de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l’Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent (...). »
Aimé Césaire, « Discours sur le Colonialisme (1950) », Présence africaine, 1989, 11-12 p.
Considéré à juste titre, parmi les grands penseurs du siècle, son œuvre figure dans les programmes d’enseignement et du baccalauréat. Quant à sa candidature proposée au prix Nobel 2006, elle suscita de multiples réactions mettant en débat les tenants et les adversaires d’un tel prix : nombreux sont ceux qui en effet ont signalé que l’œuvre d’Aimé Césaire a déjà obtenu la reconnaissance internationale qu’elle mérite. S’agissant du Nobel de la Paix, ne se reconnaissant pas de ces honneurs, il déclinera lui-même l’offre de proposition de nomination. L’attitude ne surprendra pas son entourage. Elle apporte un couronnement à la légendaire humilité de ce soldat des grandes œuvres que le Tiers-Monde et l’Afrique en particulier, n’ont pas fini de saluer. Son œuvre nous est offerte, objet d’étude conforme à la pensée africaine elle suscite toujours de l’intérêt et nombre questionnements sur sa pensée, son enseignement, son message somme toute.
Pour conclure, il nous plaît de partager ses espérances, sa foi et sa conviction de l’indépendance de l’Afrique en devenir : « Je suis persuadé, que l’Afrique triomphera de ses difficultés présentes. Comme elle a su supporter le colonialisme, elle saura dépasser ce stade. Cependant, je ne me suis jamais fait d’illusions : l’Afrique fait la preuve des difficultés qui existent et que nous avons à affronter. Je garde tout à fait intacte ma foi en l’Afrique, parce-que c’est ma foi en l’homme tout simplement […] J’ai la conviction que nous verrons l’Afrique libre, c’est-à-dire l’Afrique libérée de ses angoisses et de ses problèmes intérieurs »3.
Références et éditions récentes :
- La dette de l’Afrique envers Aimé Césaire, Par Lawoetey-Pierre AJAVON Président du Cercle d’Initiatives Pour l’Afrique : (cedipa), http://www.thotep.com/ article.php3? id_article=553
- .« Nègre je suis, nègre je resterai », Entretiens avec Françoise Vergès d’Aimé Césaire, Editeur Albin Michel, 2005.
- « A liberté, égalité, fraternité, j’ajoute toujours identité », Cadastre, suivi de Moi laminaire, d’Aimé Césaire, Éditeur Points, 2006.
- .« Nègre je suis, nègre je resterai », Entretiens avec Françoise Vergès d’Aimé Césaire, Editeur Albin Michel, 2005.
- « A liberté, égalité, fraternité, j’ajoute toujours identité », Cadastre, suivi de Moi laminaire, d’Aimé Césaire, Éditeur Points, 2006.
Bibliographie4
Poésie
Cahier d’un retour au pays natal, Présence africaine, Paris, 1939, 1960.
Les Armes miraculeuses, 1946, Gallimard, Paris, 1970.
Soleil cou coupé, 1947, Éditions K., Paris, 1948.
Corps perdu (gravures de Picasso), Éditions Fragrance, Paris, 1950.
Ferrements, Seuil, Paris, 1960, 1991.
Cadastre, Seuil, Paris, 1961.
Moi, laminaire, Seuil, Paris, 1982.
La Poésie, Seuil, Paris, 1994.
Les Armes miraculeuses, 1946, Gallimard, Paris, 1970.
Soleil cou coupé, 1947, Éditions K., Paris, 1948.
Corps perdu (gravures de Picasso), Éditions Fragrance, Paris, 1950.
Ferrements, Seuil, Paris, 1960, 1991.
Cadastre, Seuil, Paris, 1961.
Moi, laminaire, Seuil, Paris, 1982.
La Poésie, Seuil, Paris, 1994.
Théâtre
Et les chiens se taisaient, Présence Africaine, Paris, 1958, 1997.
La Tragédie du roi Christophe, Présence Africaine, Paris,1963, 1993.
Une saison au Congo, Seuil, Paris, 1966, 2001.
Une tempête, d’après La Tempête de William Shakespeare : adaptation pour
un théâtre nègre), Seuil, Paris, 1969, 1997.
La Tragédie du roi Christophe, Présence Africaine, Paris,1963, 1993.
Une saison au Congo, Seuil, Paris, 1966, 2001.
Une tempête, d’après La Tempête de William Shakespeare : adaptation pour
un théâtre nègre), Seuil, Paris, 1969, 1997.
Essais
Esclavage et colonisation, Presses Universitaires de France, Paris, 1948,
réédition : Victor Schoelcher et l’abolition de l’esclavage, Éditions Le
Capucin, Lectoure, 2004.
Discours sur le colonialisme, éditions Réclames, Paris, 1950 ; éditions
Présence africaine, 1955.
Discours sur la négritude, 1987.
réédition : Victor Schoelcher et l’abolition de l’esclavage, Éditions Le
Capucin, Lectoure, 2004.
Discours sur le colonialisme, éditions Réclames, Paris, 1950 ; éditions
Présence africaine, 1955.
Discours sur la négritude, 1987.
Histoire
Toussaint Louverture, La révolution Française et le problème colonial,
Présence Africaine, Paris, 1962.
De nombreux travaux et rencontres scientifiques sur la vie et l’oeuvre d’Aimé
Césaire, attestent de leur importance à être considérés par différents milieux
universitaire, littéraire, artistique et politique. Nous en livrons une copie sous
forme de synthèse des informations puisées à travers l’internet.
Présence Africaine, Paris, 1962.
De nombreux travaux et rencontres scientifiques sur la vie et l’oeuvre d’Aimé
Césaire, attestent de leur importance à être considérés par différents milieux
universitaire, littéraire, artistique et politique. Nous en livrons une copie sous
forme de synthèse des informations puisées à travers l’internet.
Rencontres et travaux sur Aimé Césaire5
Entretiens
Rencontre avec un nègre fondamental, Entretiens avec Patrice Louis, Arléa,
Paris, 2004
Nègre je suis, nègre je resterai, Entretiens avec Françoise Vergès, Albin
Michel, Paris, 2005
Paris, 2004
Nègre je suis, nègre je resterai, Entretiens avec Françoise Vergès, Albin
Michel, Paris, 2005
Enregistrement audio
Aimé Césaire, Hatier, Paris, Les Voix de l’écriture, 1994
Monographies
Alliot, David, Aimé Césaire le nègre universel, Gollion (Suisse), Infolio, 2008.
Cailler, Bernadette, Proposition poétique * une lecture de l’oeuvre d’Aimé
Césaire, Naaman, Sherbrooke, (Québec), 1976 ; Nouvelles du Sud, Paris, 2000.
Carpentier, Gilles, Scandale de bronze * lettre à Aimé Césaire, Seuil, Paris, 1994.
Confiant, Raphaël, Aimé Césaire. Une traversée paradoxale du siècle, Paris, Stock, 1994.
Delas, Daniel, Portrait littéraire, Hachette, Paris, 1991.
Hale, Thomas A., « Les écrits d’Aimé Césaire, Bibliographie commentée », dans Études françaises, t. XIV, n° 3-4, Les Presses de l’Université de Montréal, 1978.
Henane, René, Aimé Césaire, le chant blessé * biologie et poétique, Jean-Michel Place, Paris, 2000.
Horn, Michael E., La plurivocalité dans le Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire, Thèses de McGill (Université McGill), Montréal, 1999.
Hountondji, Victor M., Le Cahier d’Aimé Césaire. Éléments littéraires et facteurs de révolution, L’Harmattan, Paris, 1993.
Kesteloot, Lilyan, Aimé Césaire, Seghers, Paris, 1979.
Lebrun, Annie, Pour Aimé Césaire, Jean-Michel Place, Paris, 1994.
* le terreau primordial, G. Narr, Tübingen, 1993.
Louis, Patrice, ABC ...ésaire, Ibis Rouge, Guyane, 2003.
Cailler, Bernadette, Proposition poétique * une lecture de l’oeuvre d’Aimé
Césaire, Naaman, Sherbrooke, (Québec), 1976 ; Nouvelles du Sud, Paris, 2000.
Carpentier, Gilles, Scandale de bronze * lettre à Aimé Césaire, Seuil, Paris, 1994.
Confiant, Raphaël, Aimé Césaire. Une traversée paradoxale du siècle, Paris, Stock, 1994.
Delas, Daniel, Portrait littéraire, Hachette, Paris, 1991.
Hale, Thomas A., « Les écrits d’Aimé Césaire, Bibliographie commentée », dans Études françaises, t. XIV, n° 3-4, Les Presses de l’Université de Montréal, 1978.
Henane, René, Aimé Césaire, le chant blessé * biologie et poétique, Jean-Michel Place, Paris, 2000.
Horn, Michael E., La plurivocalité dans le Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire, Thèses de McGill (Université McGill), Montréal, 1999.
Hountondji, Victor M., Le Cahier d’Aimé Césaire. Éléments littéraires et facteurs de révolution, L’Harmattan, Paris, 1993.
Kesteloot, Lilyan, Aimé Césaire, Seghers, Paris, 1979.
Lebrun, Annie, Pour Aimé Césaire, Jean-Michel Place, Paris, 1994.
* le terreau primordial, G. Narr, Tübingen, 1993.
Louis, Patrice, ABC ...ésaire, Ibis Rouge, Guyane, 2003.
Notes
1Voir en encadré la diversité et l’importante liste des travaux qu’a suscités son œuvre plusieurs fois rééditée. Elle rapporte les différents entretiens accordés à des personnalités scientifiques et politiques, les nombreuses monographies ainsi qu’une filmographie composées de témoignages, documentaires et autres interviews.
2 Interview accordée en septembre 1977 à E. Maunick, cité par Lawoetey-Pierre Ajavon in negritude, La dette de l’Afrique envers Aimé Césaire, le 30 avril 2008.
3 Césaire et nous, entretien avec A. Konare et A. Kwate, cité par Lawoetey-Pierre op.cit.
4 http://www.toutelapoesie.com/dossiers/bibliographies/bibliographie_aime_cesaire.htm
5 Id.
2 Interview accordée en septembre 1977 à E. Maunick, cité par Lawoetey-Pierre Ajavon in negritude, La dette de l’Afrique envers Aimé Césaire, le 30 avril 2008.
3 Césaire et nous, entretien avec A. Konare et A. Kwate, cité par Lawoetey-Pierre op.cit.
4 http://www.toutelapoesie.com/dossiers/bibliographies/bibliographie_aime_cesaire.htm
5 Id.
Auteur
Ammara BEKKOUCHE
Pagination
Pages 22-23